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Sujet: Les Stigmatisés [6/6] Jeu 16 Fév - 18:02
♣ Stigmatisés ♣
Le peu d'humains sains ne faisant pas parti de la Milice sont des êtres désœuvrés errant dans la ville. Pourquoi ne peuvent-ils pas s'enfuir? Parce que c'est inéluctable. Aucune sortie n'est possible, c'est la loi. Ils traînent probablement un allèle latent qui ne cherche qu'à s'activer dans les gènes de leurs enfants. On ne peut courir le risque. Ils sont rejetés, exclus, parfois même esclaves. Ils peuvent espérer désespérément une porte de sortie, ou se contenter de leur sort en attendant que la mort vienne les cueillir. En tout cas, se cacher est presque impossible. Les stigmatisés ont reçu un tatouage au poignet, et leur identification est possible pour qui sait le reconnaître. Ils peuvent bien tatouer dessus, ou autours, ils seront toujours fichés. Pour la génération future : si les deux parents sont stigmatisés, le gosse subira le même sort. Si l'un des deux est neuropathe, c'est la loterie.
♣ Prédèfs ♣
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Hugo a toujours trouvé que le monde était plein d'ironie. C'est pour des gens comme lui que les chercheurs ont déclenché cette catastrophe, les addicts, les drogués, les dépendants. Et pourtant par une jolie pirouette du destin il fait partie de ceux qu'on considère aujourd'hui comme sains. Au moment de la catastrophe il avait tout juste vingt-six ans et il n'était pas ce qu'on peut appeler un garçon sérieux, comme beaucoup de jeunes de son entourage, il considérait que l'avenir n'avait pas d'intérêt et que seul comptait le moment présent. L'alcool et les drogues étaient son quotidien. "Puisque rien en compte, flinguons-nous avec grandeur" cela résume assez bien son état d'esprit de l'époque.
Mais tout le monde change avec le temps et même lui a finit par trouver sa place ici-bas. Avec l'installation du dôme et le début de la stigmatisation des gens comme lui, il s'est trouvé une vocation. Il serait la voix du peuple, la petite voix qu'on ne veut pas forcément entendre mais que pourtant on ne peut éviter. Par ici, on l'appelle GossipGirl et cela le fait bien marrer. il trouve même que ça lui va plutôt bien, après tout il passe son temps à déterrer les petits secrets qu'on aimerait bien voir disparaître. Il parle de tout, ne laisse rien sous silence et espère bien faire bouger les consciences. Profondément idéaliste, il ne supporte pas l'idée d'être enfermé et espère bien que ses écrits finiront par avoir un poids dans leur libération. N'essayez pas de l'acheter, il se fout des richesses et de la tranquillité. il se fout d'ailleurs de presque tout, ce que les gens pensent de lui, ce qui peut lui arriver, rien n'a d'importance. Cela tombe plutôt bien en l'occurrence parce qu'avec son caractère, il est loin de n'avoir que des amis. Il dit tout ce qu'il pense et pas forcément avec des pincettes, et râler est l'une des principales passions de sa vie.
On peut dire que ces deux là se sont bien trouvé. Ils sont aussi aimable l'un que l'autre, mais dans le fond ce n'est pas plus mal que Hugo est trouvé quelqu'un capable de le remettre à sa place et qui se fout royalement de sa mauvaise humeur. Malgré le fait qu'il râle en permanence contre elle, il l'adore sa petite Calypso. Elle est efficace, fait généralement ce qu'il lui demande, et l'air de rien prend soin de lui. Calypso c'est un peu sa famille ici.
Lorsque Marla est venue le voir, Hugo s'est montré d'abord très sceptique. Une milicienne qui vient le voir pour le complimenter et lui fournir des infos, ça sentait le moisi. Il l'a envoyé paitre violemment, mais elle ne s'est pas laissée démonter. Très rapidement, elle s'est avéré être une source digne de confiance et Hugo la considère maintenant comme une alliée de grande valeur. Les infos qu'elle lui fournit sont extrêmement utiles, et il sait qu'elle risque gros. Il lui promet toujours de lui payer un maxi resto un de ces quatre...
Juliette et Hugo ont un jour été les Roméo et Juliette de notre époque moderne. Ils sont sortis ensemble pendant deux ans et ils s'aimaient vraiment. Mais comme le dit Hugo, Juliette a mal tourné et elle est redevenue la petite snob bourré de fric que le journaliste ne supporte pas. Sauf qu'on oublie pas une histoire d'amour si facilement, surtout quand on a quelque chose à en tirer. Hugo n'est pas tendre avec elle, il considère qu'il la connait suffisamment pour lui dire ces quatre vérité, lui rappeler celle qu'elle a été. Il va régulièrement la voir et lui soutire des informations sur ce qui se passe chez les élites, parce qu'il sait bien que malgré les airs qu'elle se donne, elle ne peut rien lui refuser.
Calypso n'aurait jamais du se retrouver ici. Elle n'était que de passage, elle avait quinze ans et tout lui a littéralement pété à la gueule. Elle était là pour un minuscule entretien, dans l'espoir risible d'obtenir un stage. Toute seule dans une grande ville, elle n'a pas eu peur une seule fois. Puis elle s'est retrouvée piégée dedans et elle s'est dit que la vie était une sacrée garce. Sans famille, sans ami, sans rien, elle a été placé dans un foyer et à appris à se débrouiller comme une grande. indépendante, elle l'a toujours été, mais son adolescence lui à enseigner comment mordre et griffer. Quand on est "normale" au milieu de détraqués, on a plutôt intérêt à savoir se défendre. Elle crache ses mots avec dextérité et sait frapper où ça fait mal si le besoin s'en fait sentir. Elle a finit par développer un système d'autodéfense et préfère généralement envoyer balader tout le monde avant même de savoir ce qu'ils veulent, histoire d'être sur qu'on lui foute la paix.
Sa situation la révolte et c'est l'une des raisons pour laquelle elle s'est mise à travailler pour Hugo. Dénoncer toutes les conneries qui se passent entre les quatre murs du dôme lui fait passer le temps et sa rage. Et puis elle espère bien, elle aussi, faire bouger les choses et à la force des scandales qu'elle déclenche sortir de cette foutue prison. Incisive, cynique et obstinée, elle ne recule devant rien pour obtenir ce qu'elle veut. A défaut d'avoir une addiction, elle a un don, comme elle dit, elle sait toujours reconnaître quand on lui ment. Autant dire que dans son métier ça aide drôlement. La petite fille à un caractère à faire trembler la terre entière et autant d'intégrité que son patron, ces deux là se sont plutôt bien trouvé et le dôme n'a pas finit d'entendre parler d'eux !
Par bien des côtés les deux jeunes filles se ressemblent. On n'aurait pu croire que cela les rapprocherait, mais il faut croire que deux grandes gueules dans la même pièce, ça en fait une de trop. Aucune des deux ne se rappelle comment elle se sont rencontrées la première fois mais une chose est sûre : moins elles se voient, mieux elles se portent. Et quand malgré tout elles se retrouvent ensemble, leur jeu favori est de savoir qui fera sortir l'autre de ses gonds la première. Dans ces moments-là, le reste de l'assemblée est prié de ne pas intervenir parce que dans le fond si elles n'avaient plus personne à faire rager, elles s'ennuieraient sûrement.
On peut dire que ces deux-là se sont bien trouvés. Ils sont aussi aimables l'un que l'autre, toujours à s'envoyer des noms d'oiseaux à la figure. Calypso n'est pas le genre de fille à se laisser marcher sur les pieds, et ça tombe bien Hugo non plus. En apparence leur relation est plutôt électrique mais eux savent bien que sous leurs grands airs, ils s'adorent. Pour Calypso qui n'a plus de famille depuis dix ans, Hugo est un peu un grand frère de substitution. Discrètement elle prend soin de lui en s'assurant qu'il ne se laisse pas mourir de faim, trop obnubilé par ses publications.
34 ans • Surnoms • Orientation Sexuelle • Célibataire • Gérante d'un restaurant • Stigmatisés
Je suis libre
Lizbeth est arrivée dans le district 12 peu avant la contamination. Elle pensait ne rester qu'un moment en tant qu'aide en cuisine. Quand tout a commencé, elle s'est dit qu'elle était vraiment maudite. Elle perdit contact avec son ami d'enfance alors que l'isolation du dôme se renforçait. Elle crut voir un signe de chance quand elle se rendit compte qu'elle ne souffrait d'aucune addiction, mais comprit bien vite son erreur. Le tatouage qu'on lui imposa lui fit savoir qu'être saine n'était pas bénéfique dans le district.
Cependant, ceux souffrants d'addiction n'étaient pas des plus heureux et le patron qui dirigeait le restaurant où elle travaillait se suicida peu après qu'il fut annoncé que le sérum ne fonctionnait pas. Elle prit alors les rênes du restaurant et décida d'en profiter pour reprendre sa vie en main après une période de dépression légère.
Aujourd'hui, elle sait qu'elle ne retrouvera jamais sa vie d'avant, que tout est foutu, mais qu'il faut s'y faire. Elle dirige son petit restaurant d'un genre sympathique et convivial qui lui correspond parfaitement. Elle a quelques amis, elle supporte la stigmatisation puisqu'elle n'a pas le choix, et elle vit sa vie aussi bien qu'il lui est permis. Certains la considèrent comme une esclave, mais au final, si elle gagne peu d'argent, cela lui est suffisant pour faire ce qui l'intéresse. Ce n'est pas comme si elle avait l'occasion d'aller en voyage aux Bahamas.
Mike est un garçon franchement sympathique auquel elle tenait beaucoup. Elle n'a plus eu de nouvelle depuis 10ans, alors cela signifie sûrement qu'ils ne se verront plus jamais. Que peut-elle y faire? Elle n'a d'autre choix que de passer à autre chose.
Cet homme est un psychopathe. Il y a de ça quelques mois Lizbeth s'est fait agressée dans une ruelle. Ce malade a tenté de l'étrangler avec une corde de guitare. Elle ne sait rien de lui, ni son nom, ni même son statut dans la société. Par miracle elle a réussi à s'en sortir. Mais elle n'est rien allée dire aux miliciens, persuadée que son statut de stigmatisé fait d'elle une quantité négligeable et que personne ne prendra le temps de s'occuper de cette affaire. Il n'empêche que maintenant quand elle marche dans les rues, elle n'arrête pas de regarder par dessus son épaule. Son pire cauchemar est de recroiser un jour sa route.
Laurell est une de ses employées. Elle est calme, serviable, et fait bien son travail. Elle manquait de confiance au début, faisait tomber des verres et se trompait dans ses commandes. Mais Lizbeth ne l'a pas renvoyé. Elle l'a au contraire encouragé et a fait preuve de beaucoup de patience. Comment pourrait-elle être énervée face à ce petit ange? Beaucoup de clients apprécient sa présence délicate, et pardonnent ses quelques maladresses ponctuelles. Lallie doit être la plus supportable des neuropathes qui existent.
23 ans • Jackie • Orientation Sexuelle • Célibataire • Employé à l'AAD • Stigmatisé
Je suis libre
Dans sa jeunesse, Jacob était rêveur, sentimentaliste et bout-en-train. Mais l'adolescence l'a transformé. Ce n'est pas tant le Dôme qui est en cause, mais simplement la découverte du monde adulte. Le monde est injuste, cruel, et il faut vivre avec. Il a toujours son petit monde à lui, il aime toujours courir dans tous les sens et rigoler à tout va. Mais son rire est un peu plus jaune qu'autrefois, et il a cessé de rêver.
"Employé" à l'AAD, il est en réalité un esclave des Temps Modernes. Il doit aider les neuropathes à assouvir leurs dépendances délirantes, et sa paye est misérable. Mais bon, à l'occasion, il s'éclate. Personne n'a vu autant d'addictions loufoques que lui, il les collectionne presque. Contrairement aux stigmatisés revêches qui ne pensent qu'à sortir de leur condition, lui ne perd pas son temps et vit sa vie. Il est soumis, et alors? Tout est bon pour survivre. Il garde même son humour.
Mme Beauvoix est sa patronne. C'est elle qui l'envoie au casse-pipe, faire son boulot pour satisfaire des neuropathes dégénérés. On pourrait croire à première vue que la femme a un sacré balais dans le cul, et c'est un peu vrai, mais en réalité, elle a quelques faiblesses que Jacob connait. Son addiction est de se faire dire "je t'aime" par un inconnu. Il le sait, car il a lui-même dû lui dire ces doux mots d'amour (mais sans grande emphase, soyons honnête). Aujourd'hui, ils se connaissent trop pour qu'il puisse encore la soulager, mais elle ne semble pas trop lui en vouloir.
Toute les familles ont leur vilain petit canard, chez les Beauvoix, c'est Violette qui a tiré le gros lot. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé de rentrer dans le moule, mais quand tout ce qui prime c'est l'excellence et que votre sœur avant vous a tout fait à la perfection, vous ne pouvez que décevoir vos parents. Violette a toujours tout donné pour être la meilleure mais le faire au détriment des autres, ça n'a jamais été son truc. Avoir une foule d'admiratrices, regarder tout le monde de haut, se servir des autres pour atteindre son but, c'est bon pour sa sœur, pas pour elle. Alors elle a toujours marché dans l'ombre, se faisant une raison. Bien sûr elle aurait aimé que ses parents ne la comparent pas toujours à Rose et qu'ils lui portent un peu plus d'intérêt mais tant pis. Elle n'était pas vraiment malheureuse et elle avait tout ce qu'elle voulait. Elle aurait pu vivre longtemps comme ça, si les choses n'avaient pas dégénéré. Mais voila rien n'est aussi simple.
Violette n'avait que treize ans au moment de la catastrophe, ses parents ne lui ont donc pas donné le sérum pensant que quand elle serait en âge d'être soignée, ils trouveraient toujours une dose à lui donner. Mais tout le monde connait l'histoire, ça n'a pas marché. En réalité dans la famille la seule qui s'en est sortie indemne, c'est elle et sans aucune aide. Arrivée à l'âge de dix-sept ans, Violette a dû se faire une raison, elle était une stigmatisée. Sauf que voilà dans ce monde où les plus dérangés sont au pouvoir, ça ne pouvait pas bien se passer. L'entreprise d'Aide A la Dépendance gérée par sa sœur exploitait impunément les gens comme elle et ça ne choquait personne. Violette a fini par en avoir marre, par se rendre compte qu'elle n'avait rien à voir avec les gens qui se disaient sa famille et elle est partie tout simplement. Elle venait d'avoir dix-huit ans, elle a fait sa valise et elle s'est lancée dans le grand monde. Aujourd'hui elle est serveuse et considère qu'elle n'a besoin de l'aide de personne pour s'en sortir seule.
On rêve tous d'une vie parfaite, mais peu d'entre nous obtiennent ce qu'ils veulent. Tom était plutôt bien parti pour que tout lui réussisse. Naturellement charismatique, il était le genre de personne que tout le monde veut approcher, le petit prince de l'école. Au lycée c'est lui qui faisait la loi, un regard mécontent de sa part et vous vous retrouviez la tête dans la cuvette des chiottes sans même avoir eu le temps de dire ouf. Il avait sa cour et il en usait et abusait. Les gens le méprisaient tout en rêvant d'obtenir ses faveurs. Mais il y a eu la catastrophe et les choses ont commencé à changer, les gens, les règles, les attitudes. Tout changeait, sauf lui. Tom n'a pas développé d'addiction, au début il a cru être chanceux puis il s'est rendu compte que c'était tout le contraire.
Pour être un leader il faut avoir des gens qui vous suivent et plus le temps passait plus son charisme naturel ne suffisait plus à faire oublier son statut de stigmatisé. Les gens ont commencé à le prendre de haut, ses anciennes victimes ont commencé à se croire en droit de se rebeller. Et sournoisement, sans qu'il ne puisse rien empêcher, les statuts se sont renversés et il est passé de winner à looser. Aujourd'hui encore il n'arrive pas à se faire à l'idée, il rage, il lutte mais tout le monde s'en fout, ils sont bien trop heureux d'enfin pouvoir remettre à sa place ce sale gosse prétentieux qui malgré sa déchéance n'a pas encore réussi à apprendre l'humilité.
Tom ne sait pas quoi penser. M. Calderone est venu lui parler en privé, lui faire une proposition alléchante. Ca ne sortait de nulle part, il ne s'y était vraiment pas attendu. Et il lui a dit tous les mots qu'il voulait entendre : "cabinet", "avocat", "liberté". Ça avait réveillé toute l'ambition que Tom devait sans cesse refouler. Mais devant les yeux de l'homme d'affaires aussi sombres que des puits sans fond, sa méfiance l'a titillé : devait-il vraiment le croire? Et quels étaient les "services" qu'il devrait lui rendre en échange de la création de son cabinet d'avocat? Il lui assurait même quelques clients fidèles. Ca sentait un peu mauvais. Tom n'a toujours pas donné sa réponse, il tergiverse encore. C'est pourtant si tentant...