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Sujet: les Elites [5/6] Mer 15 Fév - 16:19
♣ Elites ♣
Comptant en son sein une vingtaine d'individus, elle dirige par sa folie dévastatrice le reste de la population. Les puissants du dôme ont un fait un peu moins leurs malins quand le sérum qu'ils se sont arrachés les a finalement condamné à souffrir un peu plus. Ils devenus des êtres régis par l'exacerbation frappante d'un de leurs besoins instinctifs (manger, boire, dormir ou avoir des relations sexuelles), et leur dépendance initiale s'est vue décuplée. Leur richesse et/ou leur puissance leur servent désormais à assouvir au mieux leur dépendance, car ils sont prêts à payer très cher pour ne pas ressentir le manque. Cela fait 10 ans que les sérums ont été administrés, les personnages sont donc généralement d'âge moyen, mais certains enfants ont pu être « vaccinés » eux aussi, et ont donc aujourd'hui la vingtaine.
♣ Prédèfs ♣
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36 ans • Surnoms • Hétérosexuel • Célibataire • Avocat • Élite • Regarder des films ou des séries romantiques/Sexualité exacerbée
Je suis libre
L'homme est un loup pour l'homme. Cela ne s'applique peut-être pas à tout le monde, mais colle parfaitement au personnage charismatique qu'est Valentin. Lorsque le dôme fut mis en place, Valentin était un tout jeune avocat déjà bien implanté dans le milieu de la justice, il faut dire qu'avec un père juge de renommée mondiale, les portes lui étaient grandes ouvertes. Contrairement à la plupart des ressortissants de la ville, il a su prendre sa nouvelle condition avec philosophie et pragmatisme. Ils se trouvaient coupés du monde, sujets à des pulsions incontrôlées ? Parfait. Il n'a pas été dur d'en tirer profit. Quand on a l'ambition du jeune homme, toutes les situations sont bonnes à prendre. Il est très vite devenu un spécialiste des crimes addictifs. Parce que bien sûr la loi n'était pas adaptée à une situation comme celle-là. Après tout les gens étaient-ils réellement maîtres de leurs actes ? Le sens moral n'étant pas son trait de caractère le plus développé, il défend depuis lors toutes les affaires qu'on lui propose pour peu qu'on puisse le payer. Chez lui, la fin justifie les moyens et il considère que quitte à pourrir en enfer, il aura au moins eu une belle vie.
L'argent et le pouvoir sont les seules choses qui l'intéressent réellement. C'est pourquoi malgré les désavantages de sa condition d'élite, il est tout de même ravi de faire partie de cette tranche de la population qui a eu les moyens de s'acheter le sérum, parce que certes cela augmente ses addictions, mais ça lui permet également d'asseoir sa position sociale, c'est ce qu'on appelle un mal pour un bien. Même si, bien sûr, comme tout le monde, son addiction lui pourrit grandement la vie. Oh, il aurait pu tomber sur bien pire quand on compare aux dépendances présentes dans la ville. Après tout, regarder quelques films romantiques dans la semaine, ce n'est pas grand chose. Mais Valentin est viscéralement réfractaire à toutes les choses qui traitent de l'amour. Il est l'image même du mâle viril et machiste qui ne peut concevoir de ressentir des sentiments d'ordre romantique. Les filles passent dans son lit et en repartent tout aussi rapidement, les mots "je t'aime" n'ont jamais dû franchir ses lèvres et il ne comprend pas le concept de relation de couple. Alors devoir se gaver de films mièvres et dégoulinant de bons sentiments... Dire qu'il assume mal serait un euphémisme et il fait tout son possible pour que personne ne le surprenne jamais en flagrant délit de sentimentalisme. Il s'est même inventé une autre addiction, bien moins embarrassante pour que personne ne se doute de rien...
Leila, sous le coup d'une folie due à son addiction a tué quelqu'un. Qui d'autre que Valentin pour la sortir de là? Il lui a permis de s'en sortir sans soucis et ils ont gardé des bonnes relations. Leila a parfois elle aussi porté secours à Valentin pour le soulager de son addiction. Ils ont couché ensemble si vous préférez. Après tout, ils s'apprécient alors, pourquoi se priver?
Quand le fameux Shogun du District 12 lui a demandé ses services, Valentin n'a pas trop tergiversé. Son client est puissant, friqué, bref c'est une élite. Qu'il soit mafieux ne change rien à l'affaire. Il est prêt à défendre n'importe lequel de ses sous-fifres tant qu'on le paye, même s'il sait parfois qu'il n'est pas du côté de l'innocence. Quand à sa relation avec l'homme en question, disons que cela reste professionnel, mais ils peuvent parfois partager quelques moments de complicité.
Le juge De Lacroix n'est pas n'importe qui et ça, Valentin en a bien conscience. C'est sûrement un des hommes les plus influents du dôme par sa nature même et également par rapport à son statut d'époux de Madame le maire. Se rapprocher de lui et de sa famille pourrait indéniablement servir les intérêts du jeune avocat qui ne cherche qu'à asseoir le plus possible sa place dans la société. Sauf que voilà, malgré toutes ses manipulations, malgré son charme légendaire, le juge De Lacroix ne l'aime pas et le lui fait bien comprendre. Mais Valentin est un homme persévérant, il se dit qu'il finira bien par l'avoir à l'usure. Et puis qui sait, à voir l’énergumène qu'est le jeune Archibald De Lacroix, Valentin ne perd pas espoir qu'il ait un jour besoin d'un avocat et là...! Sûr que Monsieur le juge devra faire profil bas.
Valentin est du genre hautain et sûr de lui mais il a toujours aimé les challenges, son dernier en date se nomme Rose. La jeune femme a beau être surnommée la reine de glace, elle n'en a pas moins un visage d'ange et une plastique à faire fauter un moine. On l'avait prévenu qu'il allait se casser les dents sur le problème et qu'elle ne céderait jamais mais Valentin ne s'est pas laissé décourager et il a tenté sa chance. Bien sûr, il s'est fait envoyer dans les cordes en trente secondes mais cela ne l'a que motivé davantage. C'est qu'en plus d'être magnifique, la jeune femme a un caractère bien trempé et sans vraiment l'avouer Valentin est heureux d'avoir trouvé une adversaire à sa mesure. Est-ce qu'il a des sentiments pour elle ? Non, bien sûr que non! Mais il doit bien reconnaître qu'elle ne le laisse vraiment pas indifférent. Ces deux-là jouent au jeu du chat et de la souris, cependant si Rose finissait par céder, Valentin serait aussi satisfait que déçu parce que, malgré ses avances, c'est parce qu'elle ne cède pas qu'il lui porte autant de respect.
Tom travaille pour Valentin depuis quelques années maintenant et il est plutôt efficace. En même temps, il faut dire qu'il est plus que qualifié pour le poste puisque à la base il a un diplôme d'avocat. Mais ça, ce n'est pas le problème de Valentin. En réalité cela l'arrange bien, il a tendance à l'exploiter impunément, lui donnant à faire du travail qui dépasse sa fonction. Mais puisqu'il est en capacité de le faire pourquoi s'en priver ? Leur relation n'est pas à proprement parler amicale, parce que Valentin a bien conscience qu'il y a ici deux coqs dans la même bassecour. C'est que le petit Tom malgré sa situation a un égo surdimensionné et Valentin entend bien le remettre à sa place. Pas question de se faire marcher sur les pieds par un jeune blanc bec fraichement débarqué. Du coup Valentin joue au patron tyrannique histoire de ne pas laisser l'ombre d'un doute sur qui domine qui dans toute cette affaire.
Jude Astaire, un gars bien. Vraiment. Tellement bien qu'il exaspère profondément Valentin. Sérieusement c'est quoi cette manie d'être aussi intègre ? Si au moins il était incompétent, mais même pas ! Les deux hommes se sont souvent retrouvés face à face au tribunal et même si Valentin n'irait pas jusqu'à dire que Jude est meilleur, il doit reconnaitre qu'il lui donne du fil à retordre, surtout que la plupart du temps Valentin n'est pas vraiment du côté de la justice alors forcément ça ne rend pas les choses faciles. Enfin voilà, la pseudo perfection de Jude tape sur le système de Valentin qui ne manque pas une occasion de lui rappeler qu'il est meilleur que lui, le rabaissant aussi souvent qu'il le peut. Mais même ça, semble laisser indifférent monsieur parfait.
Lola Dermekis
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34 ans • Surnoms • Hétérosexuelle • Mariée • Femme au foyer • Élites • Se mettre en danger/Besoin de manger des choses sucrée
Je suis libre
Juliette n'a pas toujours été ce qu'elle est aujourd'hui. Elle a même eu une crise d'adolescente prolongé, comme disent ses parents. Forcément puisqu'ils considère que son attitude jusqu'à ses vingt-cinq ans n'est du qu'à ses hormones qui la travaillaient, il n'est pas compliqué pour eux de parler de crise d'adolescence. Mais en réalité ça a toujours été bien plus que ça. Juliette était une révolutionnaire, une idéaliste, elle croyait en un monde meilleur, voulait refaire la société et rejetait en masse sa classe sociale. Et puis il y a eu la catastrophe et les choses ont changées. Confrontée à cette nouvelle situation, Juliette s'est rapprochée de sa famille, et sournoisement, sans qu'elle s'en rende compte, elle est rentrée dans les rang. L'argent de ses parents lui a permis de faire partie de ceux qui ont pris le sérum, pour son plus grand malheur.
Rompant avec ses anciennes fréquentations, Juliette s'est mise à fréquenter des gens de son milieu, des gens acceptables, elle a d'ailleurs rencontré un charmant avocat avec qui elle s'est mariée il y a cinq ans et avec qui elle a eu un enfant. Mais malgré ses airs de grande dame et son assurance, Juliette ne peut pas tout à fait oublier celle qu'elle a été, celle qu'elle est peut-être réellement. Perturbée par ce fait, elle tente d'oublier qu'elle est profondément malheureuse de la vie qu'elle mène en jouant son rôle à la perfection. Les effets du sérum qui la pousse à manger tout ce qui est sucrée et qui passe sous sa main, l'ont rendus anorexique et c'est une autre partie d'elle-même qu'elle cache.
Sauf que la vie est cruelle et ne nous permet pas d'échapper à notre destin. Son addiction est de se mettre en danger, de n'importe quelle façon : en déclenchant une bagarre, en se mettant sur les rails d'un train et en se poussant à la dernière minute, tout est bon pour sentir la montée d'adrénaline. Et cela la ramène encore et toujours à celle qu'elle était dans sa jeunesse, celle qu'elle veut oublier pour être enfin heureuse.
Son mari depuis cinq ans. Jude est un homme tout à fait doux et attentionné. L'homme idéal selon la plupart des femmes. Sauf que Jude ne sait pas ce qui se cache dans le cœur de sa femme, celle qu'elle est vraiment. Elle même n'est pas tout à fait sur de ce qu'elle pense, elle se répète qu'elle l'aime, elle a après tout, toute les raisons pour ça mais au fond, est-ce vraiment si simple ?
Juliette et Hugo ont un jour été les Roméo et Juliette de notre époque moderne. Ils sont sortis ensemble pendant deux ans et ils s'aimaient vraiment. Et puis Juliette est rentrée dans les rangs et est devenue ce simulacre de jeune fille parfaite. Elle a arrêté de voir Hugo, a rencontré son mari et est devenue un modèle pour la société mondaine. Sauf que voilà on n'efface pas si facilement ce qu'on a été. Juliette a beau se répéter qu'elle ne ressent plus rien pour lui, qu'il n'est rien qu'un petit journaliste fouineur, elle ne peut résister à l'envie de le revoir quand il lui demande et malgré son attitude désagréable face à lui, elle finit toujours par lui dire ce qu'il veut entendre. Dans le fond tout cela n'est peut-être qu'une façade ?
Juliette et Rose se sont presque toujours connues et presque toujours détestées. Du même milieu elles ont fréquenté les même écoles et malgré leur différence d'âge, elles sont très vite entrées en compétition, sûrement parce que Rose ne pouvait envisager qu'il y ait deux caractères aussi forts, bien que différents, dans un même lieu. Dans le fond, Juliette ne l'a jamais vraiment prise au sérieux au grand dam de Rose. Quand Juliette a rencontré Jude, Rose a essayé de l'attraper dans ses filets par simple esprit de compétition. Mais maintenant, les deux femmes sont des adultes respectables qui ne peuvent plus s'abaisser à de tels comportements. Du moins en apparence. L'hypocrisie est de mise et même si les coups bas sont permis, en société les deux femmes semblent être de très bonnes amies. Mais tout les masques finissent par tomber un jour, n'est-ce pas?
Juliette n'a jamais vraiment aimé parler d'elle, oui mais voila Mr. Fritz est son psychologue depuis dix ans maintenant et il est difficile de lui cacher ce qu'elle est réellement. Premièrement parce qu'il l'a vu changer et ça, elle ne peut rien faire pour le cacher. Et deuxièmement parce que cet homme a un don pour faire parler les gens. Juliette essaye de rester la plus évasive possible sur ce qu'elle ressent mais elle finit toujours par se dévoiler plus qu'elle ne le voudrait. Elle se rassure en se disant qu'il est tenu au secret professionnel. Et puis elle doit reconnaître que ça lui fait du bien de temps en temps de laisser tomber le masque de la femme parfaite.
Ce gosse est insupportable, il se croit meilleur que tout le monde et il croit tout savoir sur tout, une véritable plaie. Elle le croisent généralement aux grandes soirées mondaines où il accompagne ses parents, et malgré ça monsieur se prend pour un rebelle. En réalité il est exactement comme elle, il accepte les contrainte de son statut, la seule différence c'est que là où elle en a conscience, lui croit être libre. Et il se permet de lui faire la morale, n'arrêtant pas de lui dire qu'elle s'est laissée bouffer par la bourgeoisie et a renoncé à toutes ses valeurs. Mais pour qui il se prend sérieusement? Pendant sa phase de rébellion, elle au moins est allée jusqu'au bout, elle avait des rêves, elle se battait pour quelque chose, alors que lui..! Il ne fait que glander en jouant au rebelle. Sauf que voila, elle a beau le trouver ridicule avec ses grands discours et son air moqueur, à chaque fois qu'elle le voit, elle est renvoyée à sa propre réalité. Dans le fond il n'a pas tort, elle a abdiqué.
Lola Dermekis
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43 ans • Surnoms • Hétérosexuelle • Mariée • Maire • Élite • Addicte au mensonge/Besoin de boire de l'alcool
Je suis libre
Vous avez vraiment cru que quelque chose comme de la démocratie était d'usage dans le district 12? Non, si Églantine est maire, c'est parce qu'elle sait avec qui se lier, avec qui discuter, avec qui marchander. Avant la contamination, elle était une riche femme d'affaire comme une autre qui se mêlait à la politique quand cela pouvait s'avérer intéressant. Quand on leur a imposé le dôme, elle a compris que le meilleur moyen de s'en sortir c'était de mettre la main sur le plus haut poste de direction possible.
Mais Madame De Lacroix n'est pas juste une fine calculatrice. Si vous demandez au dénommé François De Lacroix, il vous dira que c'est la femme la plus parfaite au monde. Sous ses airs froids et distants, c'est une femme aimante et une mère attentionnée. Elle n'avait pas beaucoup de temps à consacrer à sa famille mais le peu qu'elle avait, elle le mettait à profit pour faire le plus de choses possibles avec son fils et son époux. Si elle trouve que son fils à mal tourné, elle le lui pardonne au vu de la situation dans laquelle il a grandit.
Avec son statut de maire, l'argent dont elle ne manque pas, son couple qui fonctionne, on pourrait se demander s'il n'y a pas quelque chose qui cloche. Et bien sur, oui il y a son addiction qui lui pose quelque problème, parce que si la politique permet à Églantine d'assouvir en partie son besoin de mentir, ce n'est pas toujours suffisant. Il est parfois étrange de voir cette femme, si strique, si exigeante être prise de crise de manque et se mettre à raconter n'importe quoi, à s'inventer une vie. En réalité personne ne connait son addiction parce que bien évidemment elle ment sur ça aussi. Peut-être avez vous déjà croisé madame le maire dans une rue sans le savoir, c'est que voyez vous elle adore prétendre être autre chose que ce qu'elle est. Son penchant pour l'alcool ne gène que certains de ses collaborateurs, mais elle est suffisamment influente pour en pas s'en soucier. Mentir en famille, ça arrive; boire au travail aussi.
Le couple qui paraît trop idéal pour être vrai, c'est bien le leur. Mais François est l'homme qu'il faut à Églantine et ils sont heureux. Il se fiche d'être abreuvé de mensonges du matin au soir et admet sans avoir à faire d'efforts de vivre avec une femme qui a plus de pouvoir que lui. Que demander de plus?
Son fils n'est pas vraiment devenu ce qu’Églantine espérait en l'élevant, mais il reste malgré tout suffisamment sage pour assister à quelques galas et revenir voir ses parents à l'occasion. C'est un sale gosse, mais c'est son fils, et elle l'aime.
Églantine et Laurell se sont rencontrées dans la salle d'attente du psychologue de la milice, il n'y avait qu'elles deux à attendre et Églantine y a vu l'occasion rêvée de laisser libre cours à son addiction. La jeune fille n'avait pas la moindre idée de qui elle était et quand elles se sont mises à parler Mme De Lacroix a pu sans problème s'inventer une toute autre vie que la sienne. Étrangement elles se sont bien entendues et les années passant, se sont mis à se voir de temps à autre pour boire un café et discuter. Églantine fait de son mieux pour ne pas se perdre dans ses propres mensonges mais ce n'est pas toujours facile et quelques fois des incohérences se glissent dans son histoire. Cela l'ennuie beaucoup car elle ne voudrait pas que la jeune fille se rende compte de la supercherie. C'est qu'en réalité elle l'apprécie beaucoup, considérant un peu Laurell comme la fille qu'elle n'a jamais eu. Ce n'es pas qu'elle n'aime pas son fils ou qu'elle veuille le remplacer mais un peu de douceur et de compréhension ne fait de mal à personne.
Cette fille est une épine dans son pied, un cheveux sur sa soupe, un furoncle sur sa fesse droite, en claire elle a un don extraordinaire pour pourrir la vie d’Églantine. Malgré son jeune âge, elle n'est ni impressionnable, ni influençable, ni rien de tout ça. La première fois que Madame la maire l'a rencontrer parce que Calypso voulait lui poser quelques question, elle ne s'est pas méfier, elle a toujours eu une facilité déconcertante pour berner les journaliste, leur dire ce qu'ils voulaient entendre et leur faire prendre des vessies pour des lanternes, sauf que cette fois si ça n'a pas marché. La petite Calypso semble avoir un radar à mensonge et ses sourcils n'ont pas cesser de se froncer pendant tout l'interview. Et a chaque fois c'est la même chose, la demoiselle est rarement dupe de ce qu'on lui raconte et les papiers qu'elle écrit sont par la même occasion rarement flatteur pour la politicienne. Églantine essaye de l'éviter autant qu'elle peut, même elle ne peut pas passer sa vie à raser les murs et elle est parfois bien obligé de l'affronter. Dans ces moments là, se met en place un drôle de jeu où le but est de savoir qui serra meilleure que l'autre dans son domaine, Églantine peaufine ses mensonge, pendant que Calypso essaye de démêler le vrai du faux.
Lola Dermekis
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46 ans • Surnoms • Hétérosexuel • Marié • Juge • Élite • Addiction + Boire du café
Je suis libre
Avoir une femme qui gagne plus que lui et est plus influente que lui ne le dérange pas. Certains le diraient fou pour cela, mais il sait que ce serait fou de ne refuser la chance de partager la vie de Mme Églantine De Lacroix. Leur couple paraît imparfait à bien des gens : ils ne fêtent pas leur anniversaires de couple, parlent beaucoup du travail quand ils rentrent chez eux, et leur unique enfant est un sale gosse. Mais il s'en fiche. Son fils est sa fierté malgré tout, et il est si proche de sa femme qui pourrait lire dans ses pensées. Ou presque. Evidemment, celle-ci lui ment tout le temps, mais peut-on le lui reprocher?
Certains accusent le juge qu'il est de ne pas être un exemple de justice et d'impartialité. Il ne comprend pas vraiment en quoi le fait d'avoir une femme politicienne devrait influencer ses décision, mais il préfère laisser dire que de se fatiguer à expliquer qu'il a une volonté propre et des capacités de réflexion suffisamment développées. Si ne rien répondre ne fait qu'accroître les suspicions, et bien que les suspicieux aillent se faire voir. Il fait bien son travail, personne ne pourrait décemment dire le contraire, alors tant pis. Pourrait-il y avoir meilleur juge que lui? Bien sur que non, il est parfait. Sa tendance à mépriser les autres peut parfois se ressentir dans ses décisions, mais ce n'est que très faible, il sait tourner ses phrases pour ne pas être trop insultant. Ce n'est pas pour rien qu'il est mari de politicienne : qui se ressemble s'assemble.
Églantine est une femme aimante et de pouvoir. Elle a une fâcheuse addiction la poussant à mentir, mais François sait bien que cela n'a rien de personnel. Il tient énormément à elle, quels que soient ses défauts, malgré ses mensonges et l'alcool.
Si son fils est devenu un sale gosse, François est quand même fier de lui. C'est un garçon qui sait ce qu'il veut et l'obtient comme il veut. Il ne le vois pas très souvent, mais que voulez-vous, les enfants grandissent tous pour prendre leur envol.
Valentin est une pourriture avide de pouvoir et d'argent et François ne peut s'empêcher d'être exaspéré devant ce jeune parvenu qui pense pouvoir berner tout le monde même lui. Cependant il est bien forcé de lui reconnaître un certain talent dans son domaine. Travailler avec lui est divertissant et enrichissant tant qu'on arrive à garder à l'esprit que c'est un requin manipulateur. En réalité François est bien décidé à le garder à l’œil cet avocat qui aimerait devenir calife à la place du calife, et plus Valentin essaye de se rapprocher de lui, attiré par le pouvoir que détient sa famille, plus François se méfie et se montre froid et hautain. Il ne manquerait plus qu'un individu dans son genre devienne plus puissant que ce qu'il n'est déjà !
Heureusement dans la profession il n'existe pas que des requins de la trempe de Valentin Guizot, il existe aussi des hommes comme Jude Astaire. François place de grands espoirs en lui : il est juste, intègre et il croit en ce qu'il fait. Et puis il a encore une certaine innocence que Mr. De Lacroix a perdue il y a des années et qui le rend nostalgique par moment. Jude croit en ce qu'il fait et croit en l'humanité, il se dépense sans compter pour aider ceux qui en ont besoin et ça, ça plait à notre cher juge. A force de se croiser aussi bien au travail qu'aux soirées mondaines, les deux hommes ont fini par sympathiser et quand ils ne sont pas pris par leur travail ou leur famille, ils aiment passer du temps ensemble. Jude est un homme intelligent avec qui il fait bon discuter.
Gabriel Calderone
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Messages : 130 Date d'inscription : 11/02/2012 Age : 32
Carte d'identité Âge: 25 ans Dépendance: Se faire toucher les cheveux + dormir Relations:
25 ans • Le Shogun, Gabi • Hétérosexuel à prioris • Célibataire • Chef d'entreprise (mafieux) • Elite • Se faire toucher les cheveux + dormir
Je suis pris
Parrain mafieux de première importance, Gabriel Calderone est comme un ombre qui pèse sur tout le District. Officiellement chef d'entreprise, il détient de nombreux établissements nocturnes et vend multiples services. Il a des liens un peu partout sous le Dôme et sa réputation n'est plus à faire.
Homme de pouvoir, il souffre néanmoins de sa dépendance qui le décrédibilise un peu. Non seulement il dort une grande partie de ses journées, mais en plus il ressent l'intense besoin de se faire caresser la tignasse. Quand on veut faire preuve d'autorité, ça casse un peu d'avoir des petites couettes. Heureusement, sa personnalité et sa gestion efficace du groupe l'écartent de toute trahison.
Homme de goût, il aime bien les bonnes choses de la vie, notamment tout ce qui a attrait à la culture nippone, dans laquelle il a baigné depuis sa naissance. La bonne bouffe et la haute couture sont ses gagas personnels. Entre boulot et dodo, il arrive toujours à se trouver un peu de temps libre pour lui, en déléguant un peu de ses responsabilités. Mais lorsqu'il doit défendre l'un des siens, plus rien d'autre ne compte, il se dévoue corps et âme, et en oublie le reste.
Yusuke a toujours été son grand frère. Il sait qu'il peut compter sur lui, qu'il ne le trahira jamais. Il n'hésite pas à se reposer sur lui lorsqu'il est fatigué d'avoir du pouvoir. Si parfois on accuse Gabriel d'être trop occupé à se faire caresser le poil pour bien gouverner, la présence de Yusuke empêche toute tentative de renversement. Cet homme de l'ombre stratégique et efficace complète parfaitement son rôle. Bien plus proche que n'importe quel frère de sang, ils sont très complices. Mais officiellement, il n'est qu'un subalterne à sa botte.
Lorsque les deuxièmes symptômes de Gabriel sont apparus, on l'a envoyé voir un psy. Il manquait plus que ça, sérieusement. Ils se sont regardés comme des chiens de faïences sans dire un mot. Le docteur Fritz a bien essayé de lui soutirer quelques infos, mais rien n'a marché. Au fil des mois, des années, Gabriel s'est un peu décongelé. Il s'est mis à s'installer sur le canapé, fumer une clope. Ils ont même commencé à parler de la pluie et du beau temps. Mais les mauvais jours, il se contente de fixer son vis-à-vis d'un regard noir d'encre. Les dernières années, Gabriel s'est mis à lui parler affaires. Voyant souvent William dans ses clubs la nuit, il lui demande même son avis "Qu'est-ce que vous pensez de la p'tite blonde du Blue Light? J'vais p'têt' la virer". Bref, il fait tout sauf parler de sa vie.
Cet avocat sans scrupule est la personne idéale pour s'occuper des broutilles judiciaires. Il l'aide à établir ses contrats, et assure juridiquement sa protection. Il sait qu'avec de l'argent, Valentin serait prêt à défendre un serial killer. Il est donc un associé important, et le paye à bon prix. Sans avoir de relation plus approfondie, il leur arrive de boire un verre ensemble et de discuter chiffons.
Rien ne vaut une bonne séance de torture chez le médecin! Enfin, chez la neuro-scientifique en chef qui étudie la neuropathie, et surtout le cas particulier des élites. Gabriel n'y coupe pas, malheureusement. Ce n'est pourtant pas une partie de plaisir. Elle met les mains là où il ne faut pas, l'observe sous toutes ses coutures, essaye de lui enfoncer des piques de métal sous la peau. Il est sur les nerfs rien qu'à l'idée d'aller lui rendre visite. Et cette satané bonne-femme ose lui répondre. Tsss...
Le secrétaire de Valentin Guizot a toujours éveillé la curiosité de Gabriel. Il a vu dans la lueur de ses yeux que son ambition était grande et qu'il n'aimait pas sa condition. Ah, les stigmatisés ! Tous des insatisfaits ! Le parrain s'est alors renseigné sur lui, et a découvert ses compétences d'avocat sous-estimées. Il s'est dit que le jeune homme pouvait lui être utile. Si Valentin est son avocat officiel et lui est extrêmement profitable, il aimerait se dégoter un larbin féru de droit qui gérerait ses affaires les plus sombres. Gabriel a donc fait l'offre à Tom de lui ouvrir son propre cabinet d'avocat, en échange de ses services. S'il faut argumenter, le mafieux le fera.
Lola Dermekis
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31 ans • la reine de glace• Hétérosexuelle • Statut • Gérante de L'AAD • Elite • besoin qu'un inconnu lui dise je t'aime+ manger des choses glacées.
Je suis libre
Quand on naît dans la famille Beauvoix, cela implique certaines responsabilités. L'excellence en fait partie. Et ça, Rose l'a bien compris, depuis son plus jeune âge. Elle s'est d'ailleurs fait un plaisir de se plier à l'exigence parentale. Tout faire pour que ses parents soient fiers d'elle. Être la meilleure quelque soit le domaine semble être son but dans la vie. Et à ce petit jeu là, tous les coups sont permis. C'est qu'elle en a eu des rivales mais aucune n'a jamais tenue la distance. Le jeune femme aime dominer le monde, avoir toute les cartes en mains et les abattre au bon moment. Elle aurait surement fait une bonne politicienne si elle n'avait pas été destinée à reprendre l'entreprise familiale.
A vingt-et-un ans, lors de la catastrophe, elle était déjà en train de finir ses études d'économie et suivait son père partout pour apprendre le métier. La révélation de son addiction a été un choc profond. C'est qu'elle, l'amour, ça ne la concerne pas trop, elle n'a pas de temps à perdre avec ce genre de comportement. Et puis soyons honnête avec son attitude hautaine et frigide, elle ne donne pas forcément envie aux gens de partir dans le sentimentalisme. Mais bien sûr elle ne s'est pas laissée abattre, personne dans la famille ne l'a fait, l'important dans la vie c'est de savoir rebondir. Ses parents ont très vite vu les avantages qu'ils pourraient tirer de la situation et ils ont ajouté un nouvelle branche à leur société : l'aide à la dépendance. Un lieu formidable où tous les neuropathes en manque pourront trouver de quoi combler leur manque. C'est Rose qui, malgré son jeune âge, a très vite pris la tête de cette filière et elle règne d'une main de fer sur le domaine. Quand le sérum à été mis en vente, les Beauvoix ont bien évidemment réussi à s'en procurer mais comme tout le monde le sait les choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme prévu. Rose s'est vue affublée d'une nouvelle addiction, qui lui correspond beaucoup mieux : manger des glaçons. Pour celle qui surnomme la reine de glace quoi de plus normal ?
Jacob est un bon employé. Il accepte de faire presque tout type de travail, sans trop râler. Rose aimerait avoir plus de subordonnés comme lui. Lors de leur rencontre, elle a vite remarqué qu'il se fichait de tout et ne prenait rien à coeur. Elle a donc eu l'idée de l'utiliser pour satisfaire sa dépendance. Comme on pouvait se l'imaginer, quelques mois plus tard cela ne marchait plus. Mais bizarrement, elle s'est un peu attachée à lui, elle ne peut s'empêcher de lui lâcher quelques sourires. C'est plutôt rare de sa part, elle-même s'en étonne. Mais elle l'aime bien.
Juliette et Rose se sont presque toujours connues et presque toujours détestées. Du même milieu elles ont fréquenté les même écoles et malgré leur différence d'âge, elles sont très vite entrées en compétition sûrement parce que Rose ne pouvait envisager qu'il y ait deux caractères aussi forts, bien que différents, dans un même lieu. Dans le fond Juliette ne l'a jamais vraiment prise au sérieux au grand dam de Rose. Quand Juliette a rencontré Jude, Rose a essayé de l'attraper dans ses filets par simple esprit de compétition. Mais maintenant les deux femmes sont des adultes respectables qui ne peuvent plus s'abaisser à de tels comportements. Du moins en apparence. L'hypocrisie est de mise et même si les coups bas sont permis, en société les deux femmes semblent être de très bonnes amies. Mais tout les masques finissent par tomber un jour, n'est-ce pas?
L'enfant terrible de la famille, ironique n'est ce pas quand on sait que des deux, la plus dangereuse est sûrement Rose. Les deux jeunes femmes n'ont jamais été très proches, à cause de leur différence d'âge peut-être mais surtout parce que Rose n'a jamais fait un seul effort pour ça. Violette a été élevée dans les mêmes valeurs et a donc elle aussi cherché à atteindre l'excellence. En clair ce n'était aux yeux de Rose que de la concurrence supplémentaire. Et puis avec le temps Violette s'est mise à changer, à les juger, à remettre en cause les valeurs morales de la famille, ce qui a profondément exaspéré Rose. Quand la cadette a quitté la maison, l'aînée Beauvoix s'est juste dis qu'elle faisait sa crise d'adolescence et que cela lui passerait mais voilà, cela ne passe pas et malgré le peu de lien qui les unis, cela ennuie beaucoup Rose. Peut-être parce que malgré toute sa froideur et son manque de sentiments elle reste néanmoins sa petite sœur et est obligée de faire un travail dégradant pour survivre. Peut-être aussi parce que rien ne reste caché bien longtemps et que si les gens venaient à savoir la situation de sa sœur, cela ne pourrait qu’entacher l'image de famille unie que les Beauvoix offrent au reste du monde, cela ne serait pas bon pour les affaires. C'est pourquoi depuis quelque temps, Rose essaye de convaincre Violette de revenir sur le droit chemin.
Valentin n'est pas fréquentable, pas acceptable, certes il est avocat mais tout le monde connait sa notion de la morale plus que discutable. Il ferait vraiment tache dans la famille. Et puis franchement Rose avec un homme? Rose amoureuse? Rose attirée par quelqu'un? Ça n'a pas de sens voyons ! Sauf que voilà, les faits sont là, elle peut démentir autant qu'elle veut, se montrer hautaine, désagréable et sarcastique, elle n'en ressent pas moins des sentiments étranges et dérangeants en sa présence. Valentin lui plaît, son physique lui plaît, son attitude lui plaît même si parfois il l’exaspère à se croire supérieur à tout le monde, sa mentalité de gagnant lui plaît, presque tout lui plaît. Et elle n'aime pas ça. Enfin encore heureux pour elle, Rose n'est pas le genre de femme à se laisser dépasser par ce qu'elle ressent et en extérieur elle ne laisse rien paraître, personne ne saura jamais que la reine de glace n'est pas si frigide qu'elle aimerait bien le faire croire.
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les Elites [5/6]
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