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Sujet: Les Neuropathes [8/10] Lun 13 Fév - 17:22
♣ Neuropathes ♣
Il s'agit de la majorité de la population confinée à l'intérieur du dôme. Ces individus ont inhalé le gaz et sont désormais accros. Accros à quoi? A tout, à rien. Pour chaque esprit malade, la dépendance est unique. Du plus banal (manger du chocolat sous les étoiles) à l'originalité la plus éhontée (regarder quelqu'un faire de la corde à sauter), votre imagination est le seul obstacle sur la palette des possibilités qui vous est offerte. Aussi, je vous demanderais de ne pas être simplement dépendant de besoins vitaux (manger, boire, dormir, sexe) sans aucune autre caractéristique. Car c'est une spécificité réservée à l'élite. Bien sur, vous pouvez développer une jouissance excessive à faire l'amour à un aveugle unijambiste, ou manger un abricot tous les jours à 18h. Mais il faut alors que ça soit très spécifique comme vous pouvez le voir. En gros, faut vous creuser la tête ! Mais c'est ça qu'est marrant. Je vous rappelle que la dépendance apparait à l'âge de 15 ans pour tous. Et que votre personnage doit avoir au moins 18 ans. Pour la génération future : si les deux parents sont neuropathes, le gosse est fichu. Si l'un des deux est stigmatisé, c'est la loterie.
♣ Prédèfs ♣
Ces personnages prédéfinis ont été créés par les admins ou les membres qui en ont fait la demande. Si l'un de ces personnages vous intéresse, postez votre fiche personnage en reprenant le nom, l'avatar, et en absorbant toutes les informations écrites ci-dessous. Seuls ceux marqués "libres" sont encore disponibles bien évidemment. Nous gardons la possibilité de vous refuser le personnage si vous n'avez pas le niveau ou n'êtes pas assez actifs. Du moins, pour les personnages les plus importants.
20 ans • Surnom • Hétérosexuel • célibataire • Étudiant/musicien • Neuropathe • Addiction aux piqûres d'aiguilles
Je suis libre
Archibald n'était pas tout à fait méchant. Il pouvait même se montrer tout à fait gentil, aurait dit J. M. Barrie. Mais contrairement à la fée clochette cela n'a rien à voir avec sa taille. C'est plus son éducation qui pose problème. L'égocentrisme est une habitude dont on a du mal à se défaire. Fils de riches politiciens, il ne peut envisager que quelque chose lui soit refusé. Persuadé que tout lui est dû et que son propre plaisir est plus important que celui des autres, étrangement imperméable au ressenti des gens qui l'entourent, il dit tout ce qu'il pense et fait tout ce qui lui passe par la tête sans prendre la peine de réfléchir. Pour obtenir ce qu'il veut, il ne recule devant rien au risque d'écraser les autres sur son passage. Sa vie pourrait presque se résumer à un ensemble de caprices ininterrompus. L'excès est son mode de vie et vivre au jour le jour sa philosophie. Il ne s'intéresse pas à l'avenir, ne connait pas de limites et passe son temps à se défier lui-même.
Rebelle de pacotille il semble défier son milieu par son attitude irrespectueuse, son accoutrement, ses fréquentations, ses tatouages qui se multiplient depuis la découverte de son addiction, mais dans le fond il reste enchainé à sa famille. Conscient que sa vie facile dépend des cordons de la bourse parentale, il accepte quelques compromis pour racheter son attitude. Suivre des cours d'économie à la fac, assister à quelques galas en smoking, être aimable une fois par mois, c'est finalement bien peu en échange d'une totale liberté.
L'une de ses lubies a été de vouloir faire de la musique. Étant incapable de chanter, il s'est rabattu sur la guitare histoire de toujours être au devant de la scène. Plutôt doué c'est l'un des rares choix qu'il a fait et qu'il n'a pas abandonné deux semaines après. A croire que la musique est la seule chose qui l'intéresse vraiment.
Malgré son emploi du temps chargé, sa mère a toujours essayé d'être là pour lui. Il le sait très bien, mais ce n'est pas vraiment son problème si aujourd'hui il n'a plus grand chose à lui dire. En tout cas, son statut lui permet de vivre très bien, pour cela, il lui est reconnaissant.
Ah! Les pères! Toujours ce besoin d'être fier de leur fils. Ainsi, il tient à l'exhiber quelques fois à des galas. Archibald se plie à ses désirs, après tout, c'est lui qui distribue l'argent de poche...
Lola, c'est Lola. Voilà ce que vous dirait Archi avec un petit air blasé. Les choses n'ont pas toujours été simples entre eux, leur seul point commun était la musique. Sur ce plan là, il n'y avait rien à redire, la guitare d'Archibald et la voix de Lola se sont toujours bien accordés mais une fois sortis de scène il y avait comme des éclairs dans l'air. Et puis au fur et à mesure ils se sont habitués l'un à l'autre, au point de s'apprécier. Archi s'est fait une raison, Lola c'est la fille chiante qu'on aime quand même.
La mère d'Archibald boit, le père de Leila vend de l'alcool. Tous les deux ont une relation cordiale et leurs enfants se croisent souvent à divers galas. Leila aide Archibald à supporter ces soirées un peu guindées. Ils rigolent ensemble pour passer le temps. Ils se croisent également à d'autres soirées. Après tout, ils sont presque aussi fêtards l'un que l'autre!
Juliette est tout ce qu'Archi ne veut pas devenir : quelqu'un qui a renoncé. Il a encore moins de considération pour elle que pour tous les autres membres de son rang social. Parce qu'elle, elle a eu l'occasion de se sortir de là. Archibald a eu vent de la phase rebelle de Juliette et s'il n'avait pas su ce qu'elle est devenue maintenant il aurait surement été impressionné. Sauf que voila Mme Astaire n'est qu'une aristo bien pensante comme les autre, une femme au foyer lambda qui ne fait pas de vague, passe son temps à se faire belle et à sourire. Et Archi passe son temps à le lui rappeler, prenant un malin plaisir à enfoncer le couteau dans la plaie à chaque gala ou soirée où il la croise. Et puis la voir lui lancer des regards noirs, lui dire qu'il ne connait rien de la vie et tentant vainement de trouver des arguments concrets, c'est plutôt divertissant.
Violette est une fille remarquable, elle n'a pas un caractère aussi fort (ou insupportable c'est un question de point de vue) que Lola mais c'est sans conteste la fille la plus courageuse qu'il connaisse. Il a beau être plus jeune qu'elle il la connait plutôt bien. Avant ils étaient dans les même écoles et il la connaissait de réputation, c'était la fille parfaite à qui tout réussissait, mais qui contrairement à d'autres n'était même pas méchante et imbue d'elle-même pour autant. Bien sûr ils n'avaient pas grand chose en commun à l'époque mais déjà Archi la respectait parce qu'avec une famille comme la sienne la vie ne devait pas être facile. Et puis elle a foutu le camp, elle a tout plaqué et elle est devenue serveuse. Et ça, ça l'a drôlement impressionné le petit, parce que malgré sa pseudo rébellion, il ne sera jamais prêt à abandonner le confort de l'argent. Il est allé la voir quelques fois dans le resto où elle travaille et ils ont sympathisé, ou plutôt il a sympathisé parce que la jeune femme elle a tendance à le trouver légèrement envahissant.
Lola Dermekis
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Sujet: Re: Les Neuropathes [8/10] Mar 14 Fév - 15:23
Par bien des côtés les deux jeunes filles se ressemblent. On aurait pu croire que cela les rapprocherait, mais il faut croire que deux grandes gueules dans la même pièce, ça en fait une de trop. Aucune des deux ne se rappelle comment elle se sont rencontrées la première fois, mais une chose est sûre : moins elles se voient, mieux elles se portent. Et quand malgré tout elles se retrouvent ensemble, leur jeu favori est de savoir qui fera sortir l'autre de ses gonds la première. Dans ces moments-là, le reste de l'assemblée est prié de ne pas intervenir parce que dans le fond si elles n'avaient plus personne à faire rager, elles s'ennuieraient sûrement.
Ce gars a de l'or dans les doigts. Quand elle l'entend jouer de la guitare Lola serait prête à l'épouser, et chanter sur sa musique est orgasmique. Mais quand il parle.... Combien de fois Lola à rêvé de lui exploser la tête contre un mur ! Il est immature, encore plus égoïste qu'elle et mon dieu qu'il est con. Et puis au fur et à mesure ils se sont habitués l'un à l'autre, au point de s'apprécier. Lola s'est fait une raison et même si elle continue de râler et de l'engueuler dans le fond elle l'aime bien son petit Archi.
27 ans • Surnoms • Bisexuel • célibataire • Barman/Rocker • Neuropathe • Tuer quelqu'un entre 3h et 4h15 avec une corde de guitare.
Je suis libre
Raphaël est un mensonge ambulant. C'est bien pour ça que la plupart des gens l'aiment bien sinon l'adorent. Garçon d'apparence charmeur et souriant, il sait bien qu'il n'est pas un canon de la beauté, mais son charme suffit à lui permettre d'attirer ses proies à l'écart. Pourquoi personne ne se méfie de lui? Il prétend qu'il a une addiction bien moins dangereuse, et tout de suite, il paraît inoffensif. Et puis après tout, il ne tue qu'une fois tous les mois, ça reste discret.
Sa famille n'est plus de ce monde. La majorité s'est suicidé et le dernier restant a été la première victime de son addiction. Les regrets est un concept qui lui échappe. Même si la compagnie de ces personnes lui manque de temps en temps, il est très bien seul. Il n'a pas vraiment de maison et dort chez la plus jolie fille ou le plus joli garçon qui se porte volontaire pour l'accueillir dans son lit. S'il n'a trouvé personne, il a toujours quelques amis pour l'accueillir.
Après tout, quand on est un rockeur, tout le monde vous aime. Il en joue énormément. Sa guitare ne le quitte jamais. C'est peut-être également parce que c'est elle l'instrument du crime. En tout cas, il a son groupe, et il joue tous les soirs dans les bars du coin. Un vrai noctambule. Quand il ne dort pas dans la journée, il va aider un ami en faisant le barman. Si l'on ne peut nier que Raphaël est un psychopathe, il reste malgré tout un animal ultra-social.
Personne n'est parfait et même Raphaël fait des erreurs. Cette nuit-là il pensait maitriser la situation mais quelque chose a dérapé et sa proie s'est échappée. Il ne sait rien d'elle, à part son visage et le fait qu'elle en sait trop. Il ne sait pas qu'elle ne l'a jamais dénoncé, il ne sait pas qu'il a de la chance. Il a décidé de se lancer dans un nouveau jeu du chat et de la souris et quand il la retrouvera, elle ne s'en sortira pas, parole d'Hopkins !
Allez savoir pourquoi il lui a sauvé la vie alors qu'elle allait se jeter du toit où il faisait sa sieste, peut-être pour se racheter de tous ses meurtres. Elle a eu beau se débattre, elle ne faisait pas le poids. Toujours est-il que depuis, elle semble beaucoup l'apprécier. Cela ne le gêne pas, il ne va pas dire non à quelques amis, surtout que dans son cas, elle est du genre à faire des trucs dangereux qui peuvent s'avérer marrant. Il a tellement envie de savoir de quelle façon elle va soulager son addiction qu'il se retrouve toujours là au bon moment pour la sauver.
Samuel et Raphaël se sont rencontrés à un soirée il y a sept ans maintenant et ils avaient tout de suite bien accroché. C'est que le petit gars, il savait s'amuser ! Lui Raphaël n'a jamais voulu le tuer, c'est qu'il l'aime bien sans doute, sûrement ce qui peut se rapprocher le plus d'un ami à ses yeux. Ils se sont vu souvent et sont devenus peut-être pas inséparables mais pas loin. Le truc c'est que Samuel à décidé de faire médecine et ça embête bien Raphaël. Il n'a rien en particulier contre les docteurs mais à cause de ces conneries, son ami ne peut plus sortir aussi souvent qu'avant et ça, c'est vraiment pas cool. En même temps ça le fait bien rire aussi, que ce glandeur soit obligé de se mettre à bosser. Il passe son temps à se foutre de sa gueule, ce qui soyons honnête laisse le futur chirurgien plutôt indifférent.
Cette fille l'a dans son collimateur, elle le regarde d'un œil noir et le suit presque tout le temps. Le pire c'est qu'elle n'essaye même pas d'être discrète, sûrement parce qu'elle sait qu'elle est dans son droit. Raphaël s'en est rendu compte il y a quelques semaines et cela ne lui plait pas du tout. Elle fait sans doute partie de la milice ou quelque chose dans ce goût-là. Raphaël ne sait pas les raisons qu'elle a de le surveiller, il a pourtant toujours été discret pendant qu'il se livrait à son addiction. La fille qu'il n'a pas réussi à tuer l'aurait-elle dénoncé ? Il ne sait pas, tout ce qu'il sait c'est qu'il doit être d'autant plus sur ses gardes, faire profil bas, paraitre le plus normal possible et surtout, surtout ruser tous les jours pour échapper à la filature.
Lola Dermekis
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Sujet: Re: Les Neuropathes [8/10] Mar 14 Fév - 23:55
21 ans • Surnoms • Hétérosexuelle • libre • Étudiante en science • Neuropathe • Se recouvrir tout le corps de peinture
Je suis libre
Marie est un véritable rayon de soleil. Toujours aimable, souriante, optimiste, elle traverse la vie avec la certitude que quelque chose de formidable finira bien par croiser sa route. Rien ne semble pouvoir atteindre son enthousiasme et sa confiance dans le monde. Sa joyeuseté et sa foi en l'humanité exaspèrent parfois mais jusqu'à aujourd'hui, rien ni personne n'a réussi à altérer son attitude. Peut-être parce qu'elle ne cherche pas à plaire. Tolérante, compatissante, elle n'attend rien en échange de sa gentillesse et "rancune" n'est pas un mot qui trouve place dans son vocabulaire. Cela veut-il dire qu'elle se laisse faire sans réagir ? Non, bien sur que non, la jeune fille est courageuse, têtue, inébranlable, elle laisse juste les attaques verbale glisser sur elle et sait, si besoin est, remettre avec calme les gens à leur place.
Son plus gros point faible est son addiction. Persuadée que l'esprit est plus fort que le corps, elle ne supporte pas l'idée d'être dépendante d'une quelconque pulsion. Elle lutte jour et nuit pour ne pas céder à son envie de plus en plus grande jusqu'à être prise de tremblements et de sueurs froides, mais malgré sa force de caractère et sa volonté, elle ne fait pas le poids contre son ADN. Elle finit toujours par céder et les conséquences sont incontrôlables. Son addiction est de sentir la peinture contre sa peau, étalée sur tout son corps, mais à force d'être réfrénée sa dépendance finit par décupler. La seule surface de son corps ne lui suffit généralement plus et elle entreprend alors de recouvrir compulsivement tout ce qui passe à sa portée, murs, meubles, personnes, rien ne lui échappe. Et c'est la seule chose qui arrive à la désespérer profondément...
Lola et Marie sont colocataires depuis deux ans et autant vous dire que la cohabitation est haute en couleur, dans tous les sens du terme. A la base les deux jeunes filles n'avaient rien en commun et c'est peut-être pour ça qu'elles se sont bien entendues. Marie est la coloc' parfaite pour Lola, patiente, compréhensive, elle ne prête pas trop d'importance aux sautes d'humeur de la jeune fille tout en sachant parfaitement la remettre à sa place quand celle-ci dépasse les bornes. Si pendant les premiers mois après leur emménagement les jeunes filles se contentaient de vivre en bonne entente, elles ont très vite fini par devenir amie, ce qui en surprend plus d'un. Elles se complètent parfaitement, Lola tentant de dévergonder un peu Marie alors que celle-ci fait tout pour remettre les pieds sur terre à la musicienne. Le plus dur dans leur vie commune est sûrement leur addiction mais les deux ont fini par s'habituer à l'autre. Marie supporte sans trop broncher la musique des bisounours qui tourne dans la chambre et Lola, même si elle hurle toujours un peu, ne s'énerve jamais vraiment quand elle rentre dans la pièce et se prend un sot de peinture dans la tête.
Samuel c'est un peu le grand frère de Marie, enfin juste au niveau de l'âge sinon les rôles sont clairement inversés. Les deux jeunes gens se connaissent depuis toujours, leur parents étant amis de longue date. Ils ont passé toutes leurs vacances ensemble, se sont gardés mutuellement pendant de nombreuses soirées, bref à leurs yeux ils font partis de la même famille. Et bien que diamétralement opposés l'un à l'autre, ils se sont toujours très bien entendus. C'est Marie qui a poussé Samuel à faire médecine et c'est elle qui le motive à continuer ses études. La jeune fille l'a à l’œil et est bien décidée à ne pas le laisser tomber. Elle sait bien qu'elle est la seule personne qu'il écoute vraiment alors elle prend sont rôle de grande sœur à cœur et fait attention à ce qu'il ne foute pas sa vie en l'air.
Avec lui Marie ne sait pas vraiment comment réagir. Il passe son temps à la coller en lui disant qu'il l'aime et en lui racontant des tonnes de conneries. Il la met extrêmement mal à l'aise. Bien sûr la jeune fille pourrait l'envoyer proprement chier mais elle n'ose pas. Pas parce qu'elle a peur de lui ou quelque chose dans ce goût-là, mais elle est persuadée que ces déclarations d'amours intempestives sont en réalité l'addiction du jeune homme. Naturellement gentille et compatissante, Marie n'a pas le courage de l'envoyer bouler mais elle ne sait pas comment réagir en sa présence. Elle l'évite le plus possible et aimerait bien qu'il reporte son addiction sur quelqu'un d'autre mais en attendant elle ne voit pas ce qu'elle peut faire de plus.
Madame Camille-Victoire Fauré est un modèle pour Marie, certes elle a l'air froide, sévère et un peu sèche mais ça n'a pas la moindre importance, c'est une femme formidable. Marie est persuadée que leur salut à tous viendra d'elle. Après tout c'est l'une des plus éminentes chercheuses du Dôme et elle consacre sa vie à essayer de comprendre le phénomène qui les afflige. Étudiant elle-même la science, Marie a eu l'occasion de faire un stage avec Madame Fauré et elle a trouvé son travail captivant. Elle ne rêve que d'une chose : pouvoir parler encore avec elle de ses étonnantes découvertes et recherches.
Lola Dermekis
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Sujet: Re: Les Neuropathes [8/10] Ven 17 Fév - 13:50
33 ans • Surnoms • Hétérosexuel • Marié • Avocat • Neuropathe • Chanter la danse des canards entre 11h et 15h
Je suis libre
Jude est presque l'homme parfait, il prend la vie avec philosophie sans jamais se lamenter sur son sort. Être enfermé dans un dôme ? Bah, de toute manière il n'avait pas le temps de voyager. Avoir une addiction ? Il aurait pu tomber sur pire et même si la sienne est une peu ridicule, il préfère en rire qu'en pleurer. Fondamentalement optimiste, rien ne semble pouvoir atteindre sa bonne humeur ou le mettre en colère. Étant quelqu'un de rationnel, il ne se laisse jamais dépasser par ses émotions, ce qui fait de lui un excellent avocat, toujours calme quelque soit la situation et très efficace. Plutôt renommé dans le milieu, il gagne bien sa vie, c'est d'ailleurs lui le seul revenu de la famille et il veille à ce que sa femme qu'il aime plus que tout ne manque jamais de rien, même s'il regrette parfois de ne pas pouvoir passer plus de temps avec elle. Contrairement à d'autres, il est intègre et fait son métier avec passion, ne refusant jamais une affaire, s'il la considère comme juste, il est même du genre à accepter des affaires sous-payées en plus des autres car il considère que tout le monde devrait avoir le droit à un bon avocat, avec ou sans argent.
Toujours d'agréable compagnie, il est affable, serviable, honnête, gentil. L'homme parfait, je vous dis ! Mais peut-être ne fait-il pas assez attention à ce qui l'entoure. Sinon il se serait rendu compte que tout n'est pas aussi rose que ce qu'il pense. En étant un peu plus chez lui, en regardant un peu plus sa femme, il aurait surement réalisé que cette dernière n'est pas exactement telle qu'il se l'imagine. En écoutant ce qu'on raconte, il aurait compris qu'il est souvent considéré comme une bonne poire facilement manipulable, alors même qu'il ne cherche qu'à faire plaisir aux autres. En ouvrant les yeux il se rendrait compte que dans le dôme plus que n'importe où ailleurs, il faut malheureusement savoir mordre pour ne pas finir roulé dans la farine. Mais l'innocence n'est pas éternelle et Monsieur Astaire finira bien par prendre conscience de la réalité de son univers.
Ils se sont mariés voilà cinq ans, et elle est toujours aussi belle qu'au premier jour. Jude se considère comme un homme plus que chanceux d'avoir gagné la main d'une telle femme. Ce qu'il ignore, c'est qui elle est réellement. Il ne se doute pas qu'elle cache ses pensées et ses envies derrière un masque de femme parfaite.
Le juge De Lacroix est un emblème sous le dôme et Jude Astaire en tant qu'avocat respecte énormément son travail. A la base cela se limitait à ça. Et puis ils ont fini par se croiser de plus en plus souvent que ce soit au travail ou aux soirées mondaines où la femme de Jude insiste pour qu'il se montre. En plus d'être un juge respectable François s'est révélé être un homme aimable et intelligent avec qui Jude prend plaisir à discuter. Les deux hommes ont fini par sympathiser et quand ils ne sont pas pris par leur travail ou leur famille, ils aiment passer du temps ensemble. Il ne viendrait même pas à l'idée de Jude d'utiliser ses relations avec la famille De Lacroix pour en tirer des avantages personnels.
Cet homme représente tout ce que Jude déteste, c'est le côté obscur de la force, l'avocat qui à lui seul pourrait presque discréditer toute la profession. Il ne pense qu'à l'argent et au pouvoir qu'il peut grappiller à droite et à gauche. Et le pire dans tout ça c'est qu'il est doué, extrêmement doué. Jude rage de voir le nombre de coupables qui s'en sont sortis grâce à lui. Mais il n'en laisse rien paraitre. Valentin Guizot ne mérite pas de le voir énervé. C'est qu'en plus il est mesquin, il passe son temps à se vanter de ses exploits, mettant tout ce qui est en son pouvoir pour rabaisser Jude. A cela monsieur Astaire n'offre qu'un masque d'indifférence. Pas la peine de s'user pour des pourris dans son genre !
Jude a toujours eu un faible pour les causes perdues et Jacob à sa façon semble en être une. Le jeune homme est honteusement exploité. Pour son travail au sein de l'AAD il se retrouve obligé de faire tout et n'importe quoi pour combler les neuropathes en manque et Jude trouve ça révoltant. Il ne supporte pas cet esclavage moderne mais il n'existe aucune loi très définie sur le sujet. Et surtout, lui n'est qu'avocat : si personne ne porte plainte et ne requiert ses services, il est bloqué. Il essaye tant bien que mal de pousser le jeune homme à la rébellion mais rien ne semble l'atteindre, il est tellement soumis à son sort qu'il s'est fait une raison. Jude passe le voir régulièrement pour essayer de le faire changer d'avis et à force il a fini par s'attacher à Jacob. Il aimerait bien l'aider mais il ne sait plus quoi faire pour lui.
Leila Park
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Sujet: Re: Les Neuropathes [8/10] Sam 18 Fév - 20:08
19 ans • Surnoms • Hétérosexuel • Célibataire • Etudiant • Neuropathe • Résoudre quatre problèmes de maths par jour
Je suis libre
Avant que son addiction ne se révèle, Marc était du genre a ne rien faire de sa vie à part traîner et tenter de draguer les filles par des moyens toujours plus inefficaces les uns que les autres. Une belle gueule, cela ne fait aucun doute, mais cela ne fait pas tout. A le voir aujourd'hui, on devine ce passé pas si lointain. Soyons honnêtes, Marc a encore la carrure d'un looser. Le truc étant qu'il s'en fiche ouvertement de l'être.
Depuis qu'il a découvert son addiction, ses capacités scolaires se sont avérées plutôt bonnes. Quand on ne peut s'empêcher de ressentir un plaisir malsain à résoudre des problèmes de mathématiques, forcément, ça aide. Marc s'est alors dit qu'il pourrait utiliser ce "don" (car c'est comme ça qu'il l'appelle), pour les sortir tous de là. Il est sûr que son génie tout juste apparu peut lui permettre d'inventer quelque chose qui détruise le dôme. Dès qu'il en parle, ça fait rire tout le monde, mais il s'en fiche. Il est habitué à ce qu'on ne le prenne pas au sérieux.
Mais non, Marc n'est pas juste un geek étrange absorbé par ses livres et ses formules étranges. Marc s'il est utopiste et persuadé qu'il sauvera le monde reste un jeune homme de 19ans. Il sait donc boire, faire la fête, et continue à draguer de la même manière qu'il l'a toujours fait. C'est un garçon sociable et drôle qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier même si parfois, on a juste envie de lui mettre des baffes.
Cette fille est magnifique. Quand Marc la voit, il ne peut pas s'empêcher d'avoir des pensées peu catholiques. Elle est un peu trop sage pour lui mais tant pis, il est bien décidé à l'avoir dans son lit et pour ça il ne recule devant rien. Sa nouvelle technique de drague : l'avoir à l'usure. Il passe son temps à la coller et à lui dire qu'il l'aime, il se dit qu'à force, elle finira bien par céder...
Alors elle, elle n'est vraiment pas drôle et en plus elle fait un peu peur. C'est une amie de Marie et sur le coup il n'avait pas vraiment fait attention à elle, il était juste aller voir sa belle comme d'habitude pour mettre en pratique sa nouvelle technique de drague et Lola était à côté. Il n'a pas pensé un seul instant qu'elle puisse être un obstacle de taille. Mais pendant qu'il parlait, parlait et parlait encore il a surpris le regard noir qu'elle lui a lancé et ça a presque réussi à lui clouer le bec à ce bavard invétéré. Il n'y a plus pensé pendant quelques jours et puis tout à coup elle a surgi devant lui et s'est mise à le traiter de tous les noms, lui disant que s'il continuait à harceler Marie elle lui faisait bouffer ses dents. Cette fille est complètement folle et elle s'occupe décidément de choses qui ne la regardent pas ! Mais en tout cas Marc la fuit comme la peste et vérifie toujours qu'elle n'est pas dans les parages avant de s'approcher de Marie.
Il a rencontré Calypso à une soirée et la trouvant fort charmante s'est mis en tête de la draguer. Heureusement pour lui, il a très vite été détourné de ses intentions parce qu'il se serait très certainement pris un râteau monumental. Il lui sortait son baratin habituel quand la jeune femme lui a appris qu'elle était journaliste. Ça a fait tilt dans la petite tête de Marc, si elle était journaliste, elle ne pouvait que s'intéresser à ses recherches pour les faire tous sortir du dôme. Et il s'est mis à lui raconter en long et en large ses projets pour l'avenir. Dans le fond Calypso comme tout le monde ne l'a pas pris au sérieux, mais elle a été fascinée de voir qu'il croyait vraiment à ce qu'il disait. La jeune femme le prend un peu pour un débile mais ne laisse rien paraitre parce que c'est son débile à elle et qu'il l'amuse beaucoup. Ils se sont vus régulièrement depuis et on pourrait presque les considérer comme des amis même si leur relation est étrange. L'un attend que l'autre publie un article sur lui, pendant que l'autre ne fait que se foutre de sa gueule gentiment.
Elle, elle est dangereuse mais ça Marc ne semble pas vouloir le comprendre. Dans le dôme il y a de temps à autres des manifestations où les gens réclament de sortir de cette prison géante. Marc a participé à l'une d'elles, il voulait surtout rassurer les gens en leur expliquant qu'il trouverait bientôt une solution à leur problème, sauf que voilà les choses ont dégénéré et les manifestants s'en sont pris directement aux parois du dôme. Ils tapaient sur tout ce qu'ils trouvaient et crachaient des injures à la gueule des miliciens qui étaient là pour surveiller le déroulement du rassemblement. Les garants de l'ordre ne se sont bien sûr pas laissés faire et ils ont commencé à taper dans le tas. Marc lui essayait juste de se sortir de là, il n'y était pour rien dans ce débordement de violence. Sauf que Candice a jeté son dévolu sur lui et lui à sacrément amoché la gueule avant de le mettre en cellule avec tous les autres. Marc s'en est sorti sans passer par la case prison et avec quelques points de suture à l'arcade mais il est bien décidé à retrouver la milicienne trop zélée qui lui a abimé son beau visage pour lui arracher des excuses. Le moins que l'on puisse dire c'est que le jeune homme ne sait pas à quoi il s'attaque !
Leila Park
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Sujet: Re: Les Neuropathes [8/10] Sam 18 Fév - 22:10
Avant, elle était une enfant gentille et calme. La découverte de son addiction a été un choc pour elle, et son père vous aurait dit qu'il ne l'a plus reconnue du jour au lendemain. Elle avait à l'époque un très bon ami, et il s'avéra qu'elle avait besoin de le frapper une fois par jour. Au moins. Et plus le temps allait, et plus ce besoin se faisait pressant, violent. Elle essayait de se retenir parce qu'elle ne voulait vraiment pas lui faire de mal, mais ce fut une très mauvaise idée.
Un jour qu'elle était dans un tel état de manque qu'elle ne se contrôlait plus, elle battit à mort cet ami auquel elle tenait beaucoup. Quand elle revint à elle-même, remise de sa crise, la première idée qui lui vint à l'esprit fut qu'elle était peut-être débarrassée de son addiction. Malheureusement, ce n'était pas le cas, au contraire. Désormais son addiction se résume en un besoin de frapper quelqu'un dans la journée. Cynique et froide, Leila reste malgré tout une jeune fille serviable et aide son père comme elle peut.
C'est d'ailleurs pour ses affaires qu'elle s'est mariée il y a quatre an avec un homme très bien, un collaborateur. Un pas trop vieux pour une fois. Les mariages arrangés ne la rebutent pas. Soyons réalistes, vous pouvez faire ce que vous voulez de sa vie, elle fera toujours ce qu'il lui plaît. Est-ce le fait qu'elle ai trompé son mari ou le fait qu'elle n'était pas la petite femme au foyer parfaite qu'il avait espéré en se mariant à une asiatique? En tout cas, au bout d'un an ce fut le divorce. Et la voilà à présent à nouveau libre comme monnaie de marchandage pour son père. Et dire qu'elle trouve ça follement amusant...
19 ans • Laurie, Lallie • Hétérosexuelle • Célibataire • Etudiante/Serveuse • Neuropathe • Sauter dans le vide
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La petite Lallie a toujours été un peu chétive, pas très costaude. Plutôt intellectuelle que sportive, elle a passé des journées entières à colorier dans son jardin, pendant que ses frères et soeurs couraient dans tous les sens. Enfant calme et souriante, elle charmait facilement les gens, et laissait une impression vaporeuse. Sorte de petit ange adorable, elle se faisait néanmoins écraser par sa fratrie bruyante et dynamique, qui la laissait souvent pour oubliée. Mais cette personnalité, qui est toujours là bien présente, se confronte désormais à sa terrible dépendance. Une petite partie d'elle, chaque jour, veut sauter dans tous les sens, veut crier, se libérer. Elle désire sentir le vent contre son visage, le cœur lui sauter à la gorge, ses os se disloquer par la chute. Sa mortelle addiction à la chute libre la contraint d'aller régulièrement dans un parc d'attraction ou de pratiquer des activités à sensations fortes (saut à l'élastique, parachute, parapente, etc). Elle manque parfois de se suicider quand l'envie est trop forte et qu'elle monte sur les toits, prête à se jeter dans le vide. Il lui faut un ange gardien, un protecteur, qui la réveille de sa transe destructrice.
Une fois, comme cela aurait pu arriver n'importe quand, Laurell s'est sentie gravement en manque, et a perdu le contrôle de son corps. Elle s'est vue se diriger vers le toit d'un bâtiment de la fac, et n'a pas pu s'en empêcher. La sensation était terrible : elle était à la fois morte de peur, et en pleine jouissance à l'idée de plonger dans le vide. Ce jour aurait pu être le dernier de sa vie si une âme généreuse ne l'avait pas sauvé à la dernière minute. Raphaël a surgit de nulle part et l'a rattrapé. Elle s'est malgré elle violemment débattu, mais il a eu suffisamment de force pour la maintenir au sol. Désormais, il est un peu son "sauveur". Elle ne sait rien de son petit passe-temps et le voit de manière totalement idéalisée.
Laurell et Eglantine se sont rencontrées dans la salle d'attente du psychologue de la milice, il n'y avait qu'elles deux à attendre. Elle n'avait pas la moindre idée de qui la femme était, ainsi Mme De Lacroix a pu sans problème s'inventer une toute autre vie que la sienne. Étrangement elles se sont bien entendues et les années passant, se sont mis à se voir de temps à autre pour boire un café et discuter. Laurell apprécie beaucoup cette femme qui lui porte de l'intérêt. Pour une fois quelqu'un l'écoute vraiment, ça la change un peu de sa famille où on ne lui porte pas souvent attention. Avec Mme De Lacroix elle a l'impression de pouvoir parler tout son soûl sans se faire couper la parole. Elle ne la considère pas comme sa mère puisqu'elle en a déjà une mais des fois elle se demande ce que cela aurait fait d'être élevée par quelqu'un qui la laisse autant s'exprimer.
Lizbeth est la patronne de Laurie, et franchement, elle n'aurait pas pu rêver d'un employeur aussi cool. Elle est gentille, crie rarement, et lui pardonne tous ses faux pas. La paye de Laurell est petite, mais elle suffit pour ses dépenses quotidiennes. Ayant beaucoup de frères et soeurs, cela lui permet d'alléger les frais de ses parents. Et puis, elle apprend un peu de la vie. Sa patronne est une stigmatisé mais elle la respecte énormément, de toute façon, elle ne voit pas les stigmatisés différemment des autres. Ils ont juste plus de chance...
Violette est sa collègue de travail. Elle est même plus que ça, elle est son amie. Les deux jeunes filles s'entendent parfaitement malgré leur différence sociale. Mais Violette est une fille discrète sur ce sujet là, elle n'est pas du tout du genre à étaler la position de sa famille à qui veut l'entendre, bien au contraire. La jeune fille ne veut être reconnue que pour elle seule et pas pour le sang qui coule dans ses veines. Laurell a beaucoup de respect pour elle, parce qu'elle la trouve très courageuse et volontaire. Depuis qu'elle travaille ensemble elles sont devenues plutôt proche, se voyant même assez régulièrement en dehors de leur temps de travail.
Gabriel Calderone
Admin de choc !
Messages : 130 Date d'inscription : 11/02/2012 Age : 32
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Sujet: Re: Les Neuropathes [8/10] Lun 20 Fév - 21:46
31 ans • Yuu, Mimi Cracra • Hétérosexuel • Fiancé • Businessman (mafieux) • Neuropathe • Se baigner dans l'eau
Je suis libre
De mère coréenne et de père japonais, Yusuke a vécu les dix premières années de sa vie au Japon avant de migrer vers la Nation. Il s'est installé à Vérone avec son père, membre du groupe yakuza Hayabusa. Le groupe était alors déjà lié à la Cosa Nostra, et Yusuke put faire la connaissance du jeune Gabi, qui n'avait que 4 ans. Le p'tit le suivait partout comme une ombre, et l'appelait "aniki" (grand frère) sans arrêt. Au départ irrité par le gamin pourri gâté, il finit par l'accepter comme un petit frère, et leur relation s'améliora au fil des années. Bien qu'ayant le poste de bras droit aujourd'hui, il a toujours une attitude bienveillante envers son supérieur, et le materne parfois. C'est souvent Yusuke qui se charge de faire régner l'ordre dans les rangs et qui gère les comptes. Bien que Gabriel soit la figure représentative de la branche, il est le pilier de l'ombre. Mais l'idée ne lui vient pas de prendre définitivement le commandement, sa position lui convient à merveille.
Sa vie privée, par contre, est plus chaotique, car il venait de se fiancer quand le Dôme s'est refermé au dessus de sa tête, et l'a définitivement privé de sa chère et tendre. Il ne perd pas espoir de la revoir un jour et lui reste fidèle, mais après 10 ans, il manque parfois de craquer. Il vit plutôt bien sa dépendance, quoiqu'elle lui impose de s'asperger régulièrement d'eau, et de faire trempette dans une baignoire une à deux fois par jour. Il se trouve chanceux par rapport à certains, et les sarcasmes coulent sur lui comme de l'eau. Son surnom Mimi Cracra l'amuse plus qu'autre chose, mais il n'hésite pas à riposter de plus belle.
Il est son chef, son patron. Mais avant tout, un sale gosse sur lequel il doit veiller. Et c'est épuisant ! La figure légendaire du Shogun en doit beaucoup à Yusuke, qui fait un travail énorme pour le groupe. Il est le plus proche conseiller de Gabriel et un confident. Leur amitié est sans faille.
Cette fille est une vraie plaie. Yusuke ne sait pas comment elle si est pris mais elle sait parfaitement qui il est et le rôle qu'il joue dans la société. Face à elle son image de bon citoyen ne tient pas la route. Mais le pire c'est qu'il sait parfaitement que pour elle tout ça n'est qu'un jeu. Elle passe son temps à lui glisser de petit commentaire pour lui signifier qu'elle peut le foutre en taule en deux temps, trois mouvements, mais dans les faits elle ne passe jamais à l'acte. Peut-être qu'elle attend quelque chose en retour ou peut-être tout simplement qu'elle aime jouer avec ses nerfs. Peu importe, tout ce que Yusuke sait, c'est que cette situation ne pourra pas durer éternellement. Elle ne semble avoir peur de rien, mais elle devrait se méfier parce qu'un jour ou l'autre Yusuke finira par lui faire passer l'arme à gauche !
En voila un autre qui joue un peu trop avec le feu. mais dans ce cas là, c'est différent. hugo, Yusuke l'aime pas. Mr. Legrand est un fouineur de première et un jour ou l'autre quelqu'un lui fera sauter la tête pour mettre fin à toute ses questions. Mais ça ne sera pas Yusuke. A la différence de Candice, Hugo ne sait pas exactement quel est le métier de Yusuke, il se doute juste qu'il est impliqué dans beaucoup d'histoire. Et Yusuke pour sa part c'est que le journaliste est une mine d'information. Alors ils ont fait un pacte muet tout les deux. A leur façon ils s'entraident. Yusuke lui refile des infos sur des affaires qui ne le concerne pas ou bien qu'il veut voir dévoilé au grand jour et en échange Hugo le renseigne quand le mafieux à des questions à lui poser. Mais dans les deux cas ils ne dévoilent jamais toute ce qu'ils savent... seulement ce qui les arrange.
Lola Dermekis
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Sujet: Re: Les Neuropathes [8/10] Mer 22 Fév - 2:13
24 ans • Surnoms • Orientation Sexuelle • Statut • Étudiant en médecine • Neuropathe • Voir du sang
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Vis la vie comme elle vient, ne te prend pas la tête et surtout ne te fatigue pas trop, c'est une bonne façon de résumer la philosophie de vie de Samuel. Le jeune homme a toujours été intelligent, du moins, suffisamment pour pouvoir gravir les échelons de l'éducation nationale sans faire le moindre effort. C'est à peine s'il avait besoin de venir en cours. Du genre apathique et blasé, ses aspirations pour son futur étaient plutôt limitées. Il se serait bien vu acteur ou musicien, enfin un truc qui en jette et où il n'est pas difficile de trouver de jolies nanas à foutre dans son lit. En entrant dans l'adolescence il adopta un attitude de petit rebelle parce que ça faisait classe et parce qu'un peu de provocation ça ne fait jamais de mal à personne.
Sauf que voilà, il y a toujours un retour de bâton. Samuel a cru un temps avoir échappé aux addictions et honnêtement cela lui allait très bien, il n'avait pas envie de passer sa vie à chercher comment combler un manque et puis être stigmatisé quand on est un rebelle ça donne une raison de plus d'envoyer chier la société non ? Mais voila tout vient à point à qui sait attendre et un jour il eut sa révélation : son addiction c'était la vue du sang. Il eut une période un peu trouble où il tenta de se mutiler puis de frapper sur les autres pour satisfaire son envie. Mais tout cela le répugnait tellement qu'il dû trouver une autre solution C'est comme ça qu'il se résigna à faire médecine et de faire pour une fois marcher l'intelligence qu'il avait toujours sous-exploitée.
Samuel et Raphaël se sont rencontrés à un soirée il y a sept ans maintenant et ils avaient tout de suite bien accroché. C'est que le Raphaël il en connaissait un rayon sur les façon de faire la fête ! Ils se sont vu souvent et sont devenus peut-être pas inséparables mais pas loin. Le truc c'est que Samuel à décidé de faire médecine et ça embête bien Raphaël. Il n'a rien en particulier contre les docteurs mais à cause de ces conneries, son ami ne peut plus sortir aussi souvent qu'avant et ça, c'est vraiment pas cool. En même temps ça le fait bien rire aussi, que ce glandeur soit obligé de se mettre à bosser. Il passe son temps à se foutre de sa gueule, ce qui soyons honnête laisse le futur chirurgien plutôt indifférent.
Samuel c'est un peu le grand frère de Marie, enfin juste au niveau de l'âge sinon les rôles sont clairement inversés. Les deux jeunes gens se connaissent depuis toujours, leur parents étant amis de longue date. Ils ont passé toutes leurs vacances ensemble, se sont gardés mutuellement pendant de nombreuses soirées, bref à leurs yeux ils font partis de la même famille. Et bien que diamétralement opposés l'un à l'autre, ils se sont toujours très bien entendus. C'est Marie qui a poussé Samuel à faire médecine et c'est elle qui le motive à continuer ses études. La jeune fille l'a à l’œil et est bien décidée à ne pas le laisser tomber. Elle sait bien qu'elle est la seule personne qu'il écoute vraiment alors elle prend sont rôle de grande sœur à cœur et fait attention à ce qu'il ne foute pas sa vie en l'air.