Il s'agit de la majorité de la population confinée à l'intérieur du dôme. Ces individus ont inhalé le gaz et sont désormais accros. Accros à quoi? A tout, à rien. Pour chaque esprit malade, la dépendance est unique. Du plus banal (manger du chocolat sous les étoiles) à l'originalité la plus éhontée (regarder quelqu'un faire de la corde à sauter), votre imagination est le seul obstacle sur la palette des possibilités qui vous est offerte. Aussi, je vous demanderais de ne pas être simplement dépendant de besoins vitaux (manger, boire, dormir, sexe) sans aucune autre caractéristique. Car c'est une spécificité réservée à l'élite. Bien sur, vous pouvez développer une jouissance excessive à faire l'amour à un aveugle unijambiste, ou manger un abricot tous les jours à 18h. Mais il faut alors que ça soit très spécifique comme vous pouvez le voir. En gros, faut vous creuser la tête ! Mais c'est ça qu'est marrant.
Je vous rappelle que la dépendance apparait à l'âge de 15 ans pour tous. Et que votre personnage doit avoir au moins 18 ans.
Pour la génération future : si les deux parents sont neuropathes, le gosse est fichu. Si l'un des deux est stigmatisé, c'est la loterie.


Comptant en son sein une vingtaine d'individus, elle dirige par sa folie dévastatrice le reste de la population. Les puissants du dôme ont un fait un peu moins leurs malins quand le sérum qu'ils se sont arrachés les a finalement condamné à souffrir un peu plus. Ils devenus des êtres régis par l'exacerbation frappante d'un de leurs besoins instinctifs (manger, boire, dormir ou avoir des relations sexuelles), et leur dépendance initiale s'est vue décuplée. Leur richesse et/ou leur puissance leur servent désormais à assouvir au mieux leur dépendance, car ils sont prêts à payer très cher pour ne pas ressentir le manque.
Cela fait 10 ans que les sérums ont été administrés, les personnages sont donc généralement d'âge moyen, mais certains enfants ont pu être « vaccinés » eux aussi, et ont donc aujourd'hui la vingtaine.

La Milice est une branche de l'armée gouvernementale envoyée en ces lieux pour se charger de la sécurité. Ils surveillent les frontières, font office de police. Les militaires qui se retrouvent ici savent que leur carrière atteint un point mort. Ils sont loin de leur femme, de leur famille, et pour combien d'années? Le gaz n'est plus présent dans l'air, mais la mythologie qui plane autours du District 12 pousse les autorités à se méfier de ceux qui en ressortent. Beaucoup se résigne à leur existence dans le Dôme et décident d'y mener leur vie. Certains réussissent à se forger un pouvoir non négligeable, souvent grâce aux connexions. L'élite n'hésite d'ailleurs pas à les soudoyer régulièrement.
D'autres encore, ne rêve que de partir...


Le peu d'humains sains ne faisant pas parti de la Milice sont des êtres désœuvrés errant dans la ville. Pourquoi ne peuvent-ils pas s'enfuir? Parce que c'est inéluctable. Aucune sortie n'est possible, c'est la loi. Ils traînent probablement un allèle latent qui ne cherche qu'à s'activer dans les gènes de leurs enfants. On ne peut courir le risque.
Ils sont rejetés, exclus, certains hurlent à "l'esclavage" histoire de faire les gros titres, mais ce ne sont que des simples victimes. Ils peuvent espérer désespérément une porte de sortie, ou se contenter de leur sort en attendant que la mort vienne les cueillir. En tout cas, se cacher est presque impossible. Les stigmatisés ont reçu un tatouage au poignet, et leur identification est possible pour qui sait le reconnaître. Ils peuvent bien tatouer dessus, ou autours, ils seront toujours fichés.
Pour la génération future : si les deux parents sont stigmatisés, le gosse subira le même sort. Si l'un des deux est neuropathe, c'est la loterie.